Les 300 ans de la Nouvelle-Orléans, épisode 3 : le revival

La semaine dernière, nous avons assisté à la fermeture de Storyville, le quartier des bordels qui a favorisé l’éclosion d’une nouvelle génération de musiciens. Ils s’appellent Buddy Bolden, Kid Ory, King Oliver ou Jelly Roll Morton, ils font rugir leurs cornets, gémir leur trombone et tressaillir le piano comme on ne l’avait jamais entendu auparavant… Ils sont les pionniers du jazz, mais ils sont surtout le fruit de deux-cents ans d’Histoire, qui ont transformé le minuscule poste colonial fondé par Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville en véritable capitale du Sud et de la Caraïbe. Rebelle, attirante, mystérieuse et festive, autant qu’elle est rude, injuste, sauvage et crasseuse, la Nouvelle-Orléans va souffrir de l’industrialisation du Nord, de la grande migration, puis de la crise des années 30. Dépeuplée, dépouillée de ceux qui ont fait sa légende, la cité du croissant s’apprête à tourner une page de son histoire… Pourtant, le jazz, lui, résonne toujours dans ses murs. Et alors que se ferment les portes de Storyville en 1917, un jeune trompettiste nommé Louis Armstrong commence tout juste à faire parler de lui. Etagère 1… boîte L… Dossier NOLA1718… Les 300 ans de la Nouvelle -Orléans, épisode 3 : le revival. 

Om Podcasten

Tous les dimanches de 12h à 13h, poussez la porte du 59 rue des Archives, le cabinet d’enquête de TSFJAZZ. David Koperhant, Adrien Belkout et Rebecca Zissmann partent sur les traces des géants du Jazz, et dévoilent les coulisses des plus grands disques. 59 Rue des Archives, c’est l’émission historique et patrimoniale de TSFJAZZ.