Maryse Condé : "Il faut savoir trouver sa voix, trouver sa voie"

Elle était née dans un milieu bourgeois guadeloupéen, sa mère avait été la première institutrice noire en Guadeloupe, et elle-même avait enseigné en Afrique, où elle était allée renouer avec ses origines. Un continent qui l’a secouée, mais qui l’a révélé à elle aussi. C’est là qu’elle avait rencontré son dernier mari, l’éditeur Richard Philcox qui l’avait poussée à écrire et à publier, sur le tard. Elle avait 42 ans, c’était dans les années 70. Il aura fallu du temps avant que la langue magnifique de Maryse Condé soit reconnue à sa juste valeur. En 2018, l’année où l'académie Nobel n’a pas décerné de prix, elle reçu le Nobel alternatif. Elle s’était dite surprise d’être reconnue par la Suède et non par la France : “Il faut dire qu’ici en France, je n’ai jamais vraiment eu le sentiment qu’on m’écoiutait. Je me suis toujours sentie un peu marginalisée." Aujourd'hui, on écoute sa voix forte, puissance, précise, qui s'est tue hier à 90 ans. On entend aussi une autre voix, étonamment douce, surtout quand elle nous parle en français comme ce matin. C'est celle de Marlon Brando, né le 3 avril 1924 (il y a cent ans aujourd'hui), un acteur aux convictions fortes, mais rongé par le doute. Dernière voix ce matin, bien vivante, c'est celle de Dimitri Beck, de Polka Magazine, qui vient commenter l'actualité en photo comme chaque mercredi matin.

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