37- Oscar Coop-Phane: " Je me félicite d'oublier pas mal de choses, ça évite d'être trop souvent hanté".

Son huitième roman -"Rose Nuit", est sorti chez Grasset aujourd'hui. Oscar Coop-Phane n'est pas un homme ni un auteur comme les autres. Déjà parce que son nom a été inventé par son grand-père (je vous laisse découvrir dans quelle circonstance), ensuite parce qu'il est capable de grand écart entre Berlin, la nuit, la drogue, la dérive et la Villa Médicis où il a été pensionnaire un an. En pantalon de costume, tee-shirt et Converse aux pieds, Oscar Coop-Phane est venu nous parler de lui, de sa définition de de ce que c'est que d'être un homme, de ses rêves de peinture, de son enfance qu'il a oublié en grande partie, de ses modèles et de ses errances aussi. L'homme qu'il est devenu, le père qu'il est, son rapport à l'écriture, les vieux qui le bouleversent, Ben et ses petites phrases, la télévision qui avait une place importante dans sa vie, ses premiers livres, malheureusement jamais publiés (vous comprendrez pourquoi...) Et puis Hélène, de "Hélène et les garçons"... Tout cela et bien plus encore c'est à découvrir dans cet épisode qui croyez moi ne manque ni de tendresse ni de panache! Merci encore Oscar Coop-Phane. Générique signé Jean Thévenin

Om Podcasten

Le monde change. Le mouvement #metoo et tous ceux qui ont suivi depuis, tendent à rebattre les cartes d'une société dans laquelle les femmes et les hommes n'ont ni la même place ni les mêmes droits. Il était temps, et il reste du chemin. Mais parce qu'il existe des hommes bien, des hommes courageux et solidaires des femmes, j'avais envie de leur tendre un micro. Pour les entendre nous raconter leur vie et ce qui les a fait grandir et devenir des hommes justes. Pour les entendre nous raconter les enfants qu'ils étaient, mais aussi la société qui les entoure aujourd'hui et les femmes qui ont croisé leur chemin. Enfin, pour essayer de comprendre comment nous pourrons ensemble, hommes et femmes, construire le monde de demain. Monde dans lequel nous ne vivrons pas j'espère les unes contre les autres. Alors tant qu'il y aura des hommes bien, je les recevrai ici. Je m'appelle Julia Molkhou, j'ai 38ans. J'ai la chance d'avoir un père formidable, trois frères merveilleux et deux fils, qui nous l'espérons- ma mère et moi- deviendront à leur tour des hommes bien.