54- Sam Stourdzé: "Je suis un homme, je n'y peux rien, mais je peux tout."

Nommé en 2020 à la tête de la Villa Médicis à Rome, Sam Stourdzé a du donc quitté Arles et ses rencontres le coeur un peu lourd. Mais aujourd'hui et c'est lui qui le dit, il vit son plus beau rêve et ne rentre en France que lorsqu'il y est obligé. La Villa Médicis, les créations qui y naissent, mais aussi les jardins, les chambres refaites par India Mahdavi ou même le ré-enchantement musical et sonore de la Villa avec la maison française Devialet, tout cela le rend très heureux. Alors son enfance , les études qu'il n'a pas vraiment faites, l'origine de son nom et l'enquête qu'il a mené en Californie. Mais aussi Zaho de Sagazan, la baguette française et la place des femmes dans les musées et les salles de spectacles, l'odeur du fumier, le grand Federico Fellini, les enfants qui naissent à la Villa ou encore le défaut pour lequel il a le plus de tendresse et bien tout cela et bien plus encore c'est à découvrir dans ce nouvel épisode, intelligent et souriant à l'image de Sam Stourdzé. Générique composé par Jean Thévenin

Om Podcasten

Le monde change. Le mouvement #metoo et tous ceux qui ont suivi depuis, tendent à rebattre les cartes d'une société dans laquelle les femmes et les hommes n'ont ni la même place ni les mêmes droits. Il était temps, et il reste du chemin. Mais parce qu'il existe des hommes bien, des hommes courageux et solidaires des femmes, j'avais envie de leur tendre un micro. Pour les entendre nous raconter leur vie et ce qui les a fait grandir et devenir des hommes justes. Pour les entendre nous raconter les enfants qu'ils étaient, mais aussi la société qui les entoure aujourd'hui et les femmes qui ont croisé leur chemin. Enfin, pour essayer de comprendre comment nous pourrons ensemble, hommes et femmes, construire le monde de demain. Monde dans lequel nous ne vivrons pas j'espère les unes contre les autres. Alors tant qu'il y aura des hommes bien, je les recevrai ici. Je m'appelle Julia Molkhou, j'ai 38ans. J'ai la chance d'avoir un père formidable, trois frères merveilleux et deux fils, qui nous l'espérons- ma mère et moi- deviendront à leur tour des hommes bien.