E24: Oser dire «non» sans culpabiliser
«Non, merci», «sans façon», «c'est gentil, mais je passe mon tour»... En soi, ces phrases n'ont rien de compliqué; mais pour certaines personnes, elles peuvent s'apparenter à une véritable montagne à gravir. Il ne s'agit pourtant que d'une simple syllabe - «non» - qui relève en effet de nombreux questionnements délicats: que va-t-il se passer si je refuse cette invitation? M'en voudra-t-elle terriblement si je ne lui rends pas service, cette fois? Vais-je perdre mon job si je n'accepte pas ce dossier supplémentaire?
Confrontés au risque de vexer notre entourage, d'attirer les foudres de nos collègues ou de perdre notre image d'individu gentil, serviable ou généreux, on se surprend à dire «oui» de façon quasiment automatique, on accepte des sorties alors qu'on est épuisés, on offre notre temps et notre énergie sans penser à nous-mêmes. Cette générosité représente bien évidemment une magnifique qualité humaine... mais à un certain point, il faut savoir dire «stop», afin de protéger notre énergie vitale.
Pour aborder la question délicate du «non», nous accueillons la psychologue et coach du travail Jennifer Picci. De sa voix douce et rassurante, elle nous explique pourquoi il est nécessaire de prendre du recul, de temps en temps, et de réfléchir à ce «oui» automatique, presque irréfléchi, qui dicte tous nos choix. Et puisque cette idée peut susciter un fort sentiment de culpabilité, la crainte d'être abandonné ou la peur de devenir moins aimable, nous passions en revue plusieurs situations quotidiennes lors desquelles il est nécessaire d'oser, parfois, dire «nope», tourner les talons, et souffler un bon coup.
Un épisode destiné à tous ceux qui préfèrent porter le poids du monde sur leurs épaules, plutôt que d'assumer les conséquences d'un refus. Pour nous aider à dire «oui» quand on craint de ne pas être à la hauteur, et «non» quand le cœur n'y est pas.
On vous souhaite une très belle écoute!