"Ispahan", de Guillaume Apollinaire

Manon lit le poème d'Apollinaire, "Ispahan""Pour tes rosesJ'aurais faitUn voyage plus long encoreTon soleil n'est pas celuiQui luitPartout ailleursEt tes musiques qui s'accordent avec l'aubeSont désormais pour moiLa mesure de l'artD'après leur souvenirJe jugeraiMes vers les artsPlastiques et toi-mêmeVisage adoréIspahan aux musiques du matinRéveille l'odeur des roses de ses jardinsJ'ai parfumé mon âmeA la rosePour ma vie entièreIspahan grise et aux faïences bleuesComme si l'on t'avaitFaite avecDes morceaux de ciel et de terreEn laissant au milieuUn grand trou de lumièreCettePlace carrée MeïdanSchah tropGrande pour le trop petit nombreDe petits ânes trottinantEt qui savent si jolimentBraire en regardantLa barbe rougie au hennéDu Soleil qui ressembleA ces jeunes marchands barbusAbrités sous leur ombrelle blancheJe suis ici le frère des peupliersReconnaissez beaux peupliers aux fils d'EuropeÔ mes frères tremblants qui priez en AsieUn passant arqué comme une corne d'antilopePhonographePatarafesLa petite échoppe" Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

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