Féministe jusqu'à la mort 2

2/2 : Célébrer nos mort.e.s et se souvenir des disparu.e.s Comment célébrer celleux qui ont disparu et leur rendre hommage ? Quel lien entretenir avec elleux et pourquoi ? Comment se réapproprier la mort de manière collective et politique ? Et, surtout, comment la réenchanter ?Alors que les violences vécues par les femmes sont souvent effacées après la mort. Que les secrets de famille pèsent sur les générations suivantes, que les vies des personnes LGBTQIA+ sont précaires, comme si elles comptaient moins, et que les noms des personnes migrantes décédées aux frontières ne sont même pas mentionnés dans les communiqués de presse, il est temps d'imaginer comment faire une place aux mort.e.s dans nos vies. Avec :- Les participant.e.s aux rencontres de la Samain, organisées par le collectif Par la racine.- Magali Molinié, psychologue- Hélène Giannecchini, autrice- Carolina Kobelinsky, anthropologueTextes :« Manam », Rima Elkouri, Les Éditions du Boréal« Le Pieu » , chanson, Version originale en catalan, l’Estaca (1968), par Lluís Llach.Reprise par de nombreuses chorales féministes en version féminisée« Ressac », Laurence Loutre-BarbierRemerciements :À toutes les participantes et organisatrices des rencontres de la SamaïnÀ Hélène ChaudeauAppel à participation :Pour un projet de livre portant sur une histoire queer de la France, Hélène Giannecchini part à la recherche de photographies amateures de personnes queers tout au long du XXème siècle. Vous pouvez lui écrire ou lui envoyer vos photos à cette adresse : helene.gian@proton.mePour prolonger l'écoute :- Un désir démesuré d'amitié, Hélène Giannecchini ;- Soigner les morts pour guérir les vivants, Magali Molinié ;- Relier les rives, Carolina Kobelinski, Filippo Furri ;- Célébrer les mortes par féminicide, en Belgique ;- The Aids Memorial ;- Voir Calais et mourir ;- Mère Lachaise, Camille Paix ;- Ce qui fait une vie, Judith Butler ;- Que ma mort vous apporte l'espoir, collectif orient XXI ;- Voir de ses propres yeux, Hélène Giannecchini ;- Spiritualités radicales, Yuna Visantin ;- Utopia 56, mobilisation pour les exilés ; Enregistrements 2-4 novembre 2024, 2025 Prise de son, montage, textes et voix Charlotte Bienaimé Réalisation et mixage Annabelle Brouard Lectures Estelle Clément Béalem Accompagnement éditorial Sarah Bénichou Community Manager Marie Wrobel Illustrations Anna Wanda Gogusey

Om Podcasten

Chaque mois, Charlotte Bienaimé explore les questions de genre, de féminisme et d'égalité entre les femmes et les hommes hétérosexuel·le·s ou LGBTQI à travers des récits personnels et des analyses de chercheurs et de chercheuses. Né en octobre 2017, au même moment que naissait le mouvement #MeToo, ce podcast se veut un espace de rencontre entre intimité et expertise, où les témoignages d'expériences vécues se frottent aux travaux de spécialistes pour tenter de mieux penser et comprendre nos vies après la déflagration de metoo et des manifestations qui en ont découlé.Dans chaque épisode, Charlotte Bienaimé aborde avec les lunettes du féminisme différentes thématiques comme la sexualité, la politique, la justice et l'éducation, les violences conjugales, la santé mentale ou la dépression, tout en mettant en lumière les parcours de militantes et militants féministes hétéros, gays, lesbiennes, trans ou non binaires. Elle explore toutes les dimensions de la révolution féministe et de ses manifestations amplifiées par #MeToo. Elle donne des pistes pour s’émanciper du patriarcat en essayant d'échapper à la vision binaire de la société, à travers des histoires de personnes hétérosexuelles, lesbiennes, homosexuelles, cisgenres ou issues des communautés LGBT et queer, traitant de sujets comme le racisme, l'homophobie, la transphobie et les luttes intersexes.Toutes ces voix, au travail ou en manifestation, mais toujours à travers le prisme du féminisme, nous parlent de la grossophobie, de l'âgisme, de l’homophobie des violences conjugales et sexuelles et des autres formes d'inégalités qui affectent les femmes et les minorités de genre, sans jamais oublier de tenir compte de l’intersectionnalité des discriminations qui seront toujours plus fortes pour les personnes racisées ou pauvres, mais aussi pour ceux et celles qui ont une santé mentale fragile.Elle consacre également du temps à des sujets trop longtemps marginalisés, tels que la santé mentale, la dépression, et les violences structurelles comme le viol, l'inceste et les violences conjugales. Elle donne aussi la parole à des psys, des gynécologues et d'autres experts et expertes aux approches féministes pour proposer aux auditeur·ice·s des espaces de parole et de soutien et de nouvelles formes de thérapies, voire d'autodéfense, ou même de sexualité et toujours en s’adressant autant aux personnes hétérosexuelles qu’aux personnes LGBT.Les épisodes traitent aussi de la parentalité et des défis de la matrescence, en donnant la parole aux mères et pères pour discuter du post-partum, de la sororité et de la solidarité dans les communautés hétéros ou LGBTQI. Ils explorent l'impact des inégalités de genre dès l'enfance et comment elles affectent notre identité et notre désir à l'âge adulte que l’on soit hétéro, lesbienne, gay, ou bisexuel.le. Ils abordent aussi les questions de sexualité, de dépression ou de santé mentale en donnant à entendre des expériences lesbiennes, gay, trans et non-binaires sur le terrain ou en manifestation.En 6 ans, "Un Podcast à soi" a pu se pencher sur des sujets aussi divers que la manifestation, le mouvement des Gilets Jaunes, les violences conjugales, la sexualité, l’homophobie, la religion, l’amitié, la domination adulte, et la place des femmes noires et des militantes dans les luttes sociales, mais aussi la vieillesse, la ruralité et l'identité. Chaque épisode est un voyage à travers les différentes dimensions de la domination masculine et du patriarcat, tout en célébrant la diversité des voix et des expériences.Le podcast soigne aussi sa forme en faisant entendre de la musique, des ambiances, mais aussi et surtout la voix des artistes à travers les textes et la poésie d'Audre Lorde, de Virginie Woolf, de Virginie Despentes ou de Françoise d'Eaubonne pour illustrer les luttes féministes et les mouvements afroféministes ou écoféministes.Ce podcast est aussi une manière de créer un groupe de parole et un espace sécurisé où chaque individu peut partager son histoire et trouver du soutien dans le contexte du mouvement Metoo."Un Podcast à soi" est plus qu'un simple podcast : c'est une manifestation, un mouvement de réflexion, de solidarité et de résilience. C'est un féminisme en mouvement, un féminisme à la première personne porté par l'écriture de Charlotte Bienaimé. En célébrant les voix des pionnières et des militantes LGBTQI ou hétéros d'aujourd'hui, nous espérons inspirer une génération qui continuera de lutter pour un monde plus juste et plus égalitaire. Rejoignez-nous chaque mois pour découvrir des histoires de courage, d'amour, de lutte et de transformation. Et comme dit Charlotte : « Vive la révolution féministe ! »